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Faire du sport contre le covid !

Dernière mise à jour : 10 janv.

“Effects of moderate-intensity intermittent hypoxic training on health outcomes of patients recovered from COVID-19: the AEROBICOVID study protocol for a randomized controlled trial”

 

En Mars 2020, le virus COVID-19 a été décelé et à contaminé plus de 175 millions de personnes dans le monde entier. Les symptômes de ce virus étaient similaires à d’autres infections respiratoires. Afin de combattre cette pandémie, les physiologistes ont décidé de se pencher sur les différents facteurs pouvant influencer la propagation du virus ainsi que la santé des personnes l’ayant contracté. Ils ont découvert, à travers de récentes études, que les per


sonnes habitant en altitude avaient une probabilité moins élevée d’être atteint du virus ainsi que des symptômes moins sévères en cas d’infection. C’est pourquoi, cette étude s’est intéressée aux effets d’une activité physique dans un milieu raréfié en oxygène sur la santé de personnes ayant contracté le virus. Le but premier était d’analyser ces effets lors d'entraînements intermittents à intensité modérée en hypoxie (normobarique). Dans un second temps, approfondir cette analyse à travers différents paramètres physiologiques : fonction pulmonaire, hématologique, biochimique, immunologique ainsi que la qualité de vie et la santé mentale.


Protocole expérimental : 16 participants âgés entre 30 et 69 ans, ayant contracté le COVID-19 avec de sévères symptômes et étant actuellement en convalescence. Lors de l’étude, ils se trouvaient à environ post 30 jours d’un rétablissement des symptômes du virus ainsi que d’un déchargement médical (s’ils avaient été hospitalisé). Les participants devaient effectuer 3 séances d’exercice par semaine à intensité modérée sur vélo durant 13 semaines pour un total de 50 minutes par séance (échauffement, exercice intermittent, récupération).

Ils ont été répartis en 4 groupes de 4 personnes chacun :


· Groupe contrôle : Les participants ne répondent pas aux critères d’inclusion mentionnés ci-dessus.


· Groupe 1 : Les participants s'entraînent et récupèrent en hypoxie.


· Groupe 2 : Les participants s'entraînent en normoxie et récupèrent en hypoxie.


· Groupe 3 : Les participants s'entraînent et récupèrent en normoxie.


Puisque cette étude est extrêmement récente, toutes les données n’ont pas encore été traitées. Cependant, des hypothèses ont déjà été émises à ce sujet. Les groupes 1 et 2 devraient montrer de meilleurs résultats que le groupe 3, qui a effectué la totalité du protocole en normoxie. Ce résultat s’expliquerait par une capacité de récupération plus rapide et plus complète


de l'organisme ainsi qu’une restauration de l'homéostasie du système immunitaire et cardio respiratoire lors d’une exposition en milieu hypoxique. Puis, en comparant les groupes 1 et 2, le groupe s'entraînant en normoxie et récupérant en hypoxie devrait avoir de meilleurs résultats que le groupe s'entraînant et récupérant en hypoxie. Cette hypothèse serait expliquée par le fait que le groupe 1 aurait une intensité d’exercice réduite dû au stress hypoxique. Alors que le groupe 2, qui respire de l’air appauvri en oxygène uniquement durant la phase de repos, pourrait exécuter l'entraînement avec une plus grande intensité.


En complément, les paramètres génétiques, qui n’ont pas été analysés, pourraient être associés au sujet de l’étude. En effet, la génétique pourrait apporter de nombreuses avancées médicales afin de mieux comprendre la variation des réponses liées au déclenchement et à la progression de certaines maladies en rapport avec l’activité physique. Finalement, au-delà de cette étude , ce protocole a également permis aux participants d’être sensibilisés aux bénéfices que génère la pratique sportive sur la santé.